Découverte fascinante de l'histoire des motos Highland
Si tu crois que Highland Motorcycles, c’est juste une légende de plus, accroche-toi, parce que ce nom sonne comme un putain de voyage à travers l’Amérique, la Suède, la Chine et une bonne dose de galères rocambolesques. Mets-toi à l’aise, la saga Highland c’est pas la balade tranquille des Highlands écossais que tu trouves ici : The Highland Cow Tour ou un pacifique trip à moto pour admirer la nature sauvage : l’aventure écossaise. Non, là c’est un putain de conte de haute voltige entre passion, casse-crânes industriels, et des moteurs qui rugissent plus fort que ta Harley-Davidson un samedi soir à Tulsa.
Highland Motorcycles : des rêves suédo-américains aux galères chinoises
Imagine un ingénieur suédois, Mats Malmberg, dont le passé à la Husqvarna et ses rêves de motos légendaires font danser ses neurones comme les ressorts d’une suspension WP. L’affaire commence en Californie, un groupe de gars à la cool, bricolant un moteur Folan V2 qui déchire, dans un atelier à Costa Mesa. Leur bébé ? Un proto baptisé MCM (pour Motorcycle Costa Mesa, pas le sponsor de fast-food) qui a fait le show à Cologne en 1994, transporté en pièces détachées dans deux sacs à dos. Oui, rien que ça. L’idée était de concurrencer les géants tels que BMW Motorrad, Moto Guzzi ou Kawasaki avec une moto légère, puissante, et surtout innovante.
Mais voilà, trouver des investisseurs c’est parfois aussi simple que d’attraper une Ducati en dérapage contrôlé sans toucher le sol. Le projet cale en Californie, Mats reprend la relève, fonce en Suède et débarque à Sävsjö avec son prototype sous le bras et un plan béton pour fabriquer et vendre ces bombes roulantes. La municipalité, grosse fan de la « création locale », file une subvention, et Highland Motorcycles naît vraiment. Le premier proto bluffe tout le monde au salon de Milan en 1997 : un bicylindre en V capable de balancer 100 chevaux pour 130 kilos. Une promesse sérieuse dans le duo infernal que tu imagines avec Triumph ou Suzuki dans tes rêves de champion.
Du rêve industriel au cauchemar économique
Mais le prix à payer pour ces étoiles au tableau de bord, c’est la logistique de malade. Entre pièces en direct de Californie, composants italiens pour la suspension et réservoirs suédois, monter la Highland c’était jouer au Rubik’s Cube avec des pièces à 2500 kilomètres les unes des autres. Ajoute à ça une usine en défaut, du matos pas toujours au point, et la certif européenne qui te sort du sommeil profond au moindre test acoustique. Et puis, au beau milieu de tout ça, la pognée de pistons foireux qui font rentrer des motos au garage plutôt que sur la route.
Les ventes ? Rares, comme les samedis sans un mec collé à sa Yamaha ou Honda dans un bouchon. Highland cale, rachats, relances, déménagements – de Sävsjö à Skällinge, puis à Jönköping –, comme une Suzuki en pleine bourre qui tente d’éviter la chute. Sans oublier une escapade chinoise qui tourne au vinaigre : joint-venture avec Loujia Northern Enterprises, meeting sur la Grande Muraille, course dans le désert, et finalement un coup de frein brutal. Tu peux revoir tout ça dans cette déchirante fresque signée Dirt Bike Magazine.
Le monocylindre 450, la rédemption portée par un pilote et un ingénieur
Histoire de pas lâcher l’affaire, Highland décide de miser sur un moteur monocylindre 450, plus léger, plus nerveux, et surtout plus adapté à la bagarre en supermotard ou enduro. Martin Lind, pilote d’essai et ancien roi de la poussière suédoise, incarne ce nouveau souffle. Au guidon du 450, le gars ramène des top 10, des podiums, et même l’or en supermoto aux States. On est loin des ronflements de Yamaha, de la robustesse digne d’une BMW ou de la tronche lourde d’un Harley-Davidson à la Sainturgis, mais le charme opère à sa manière.
Mais les finances, mec, les finances... Plus l’appétit grandit, plus la caisse est vide. Alors Mats, dans un coup de poker ultime, voit grand, lorgnant même du côté de Husqvarna (la vraie marque moto), pour un rachat ou une collaboration sur leur 450. BMW et Ducati peuvent trembler, Highland est prêt à envoyer du lourd. Mais ça ne passera pas. Le projet quad Husqvarna pour leur division Forest & Garden est la seule victoire tangente, même si c’est pas vraiment sexy face aux roadsters qui roulent aux yeux du monde en 2025 à la manière des meilleurs BMW R1300R ou KTM.
La fin tragique d’une aventure qui avait tout pour réussir
Juste au moment où Highland semblait enfin embrasser son destin US, le destin lui-même décide de jouer les emmerdeurs : en 2010, accident d’avion fatal pour Mats Malmberg, Chase Bales (businessman et passionné de moto) et leur directeur financier sur le retour d’une quête désespérée de fonds. L’étude du NTSB crache un verdict sans appel : manque de carburant, comme un putain de film noir.
Sans ces deux piliers, le projet s’effondre. Les meubles sont ramassés, les rêves mis en boîte, et Highland disparaît des radars, juste à temps pour laisser un héritage que même les fans de légendes motos qui ont marqué la passion ne sauraient oublier. Entre la bravoure d’un petit constructeur au milieu de géants comme Honda ou Kawasaki, et le ride final où la moto américaine ultime s’éteint, l’histoire des Highland Motorcycles claque comme un vieux 4 cylindres qui refuse d’ouvrir sur une route déserte.
Highland et l’héritage méconnu dans le monde de la moto
Si tu veux piger l’importance de Highland dans la culture moto, faut pas oublier le poids des luttes, des innovations et du fight qu’ils ont menés. Pas juste une légende nordique, mais une épine dans le pied des mastodontes allemands, japonais et italiens : Ducati, Moto Guzzi, Triumph, BMW Motorrad, Suzuki, Yamaha, Honda, Harley-Davidson. Ces marques, qui dominent le bitume et les podiums, ont vu surgir ce minuscule constructeur qui voulait jouer dans la cour des grands.
Pas évident, hein ? T’étonnes pas si le Highland te rappelle les premiers coups d’accélérateur d’une Triumph, l’allure rageuse d’une Ducati, ou le son massif d’une Harley en furie. Un putain de patchwork de passion et d’acharnement qui donne envie de sauter sur une moto et tracer sans demander son reste. Les Highlands ne sont pas qu’un lieu, c’est un putain d’esprit dans le monde de la moto, à découvrir sans plus tarder ici.
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